mardi 23 janvier 2018

Time and truth.


Dans une station de métro parisienne.


Ce week-end j'étais à Paris. 
Il y a pile un an j'étais aussi à Paris, avec un pressentiment dans le fond de mon estomac, toutes les cellules de mon corps qui chuchotaient entre elles que quelque chose de grand se préparait, mais je ne savais pas encore que pile une semaine après je rentrerais d'une fête en pleurant et que je quitterais mon mec.



Assise sur le lit de Cécile, serrant une peluche en forme de lapin rose dans mes bras, je lui ai tout raconté. J'ai parlé que de lui pendant deux heures et demie pendant qu'elle faisait un schéma coloré qui illustrait mes mots, son regard de plus en plus atterré.

Et là un déclic de plus s'est rajouté à tous ceux que j'avais déjà eus par rapport à lui et je me suis rendue compte que le tome que j'ai déjà écrit à son sujet ne serait peut-être pas infini au final.

Je suis amoureuse de lui et pourtant j'ai pas envie d'être avec lui. Je savais pas que c'était possible comme concept et pourtant c'est ce que je ressens, fort. Je ne ressens pas le besoin de lui dire. J'ai encore envie de le voir et de passer du temps avec lui mais je sais aussi que ça ne va pas se transformer en autre chose.

J'entends mes atomes chuchoter entre eux qu'il est grand temps de commencer la suite. J'ai les yeux qui brillent et les pieds qui dansent, et ma lune tatouée sur mon pouce me rappelle que tous ces hasards et ces destins qui se croisent, se lient et se défont vont m'emmener quelque part. J'ai hâte d'y aller.

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