jeudi 30 novembre 2017

I am the sun and you'll be an asteroid.





J'ai eu un déclic.
Les choses ne prennent de l'importance que si je leur en accorde.

Alors je le laisse flotter en orbite dans ma vie. Et moi je suis le soleil j'ai juste besoin d'art et de poésie, des rires des enfants au taff, de danser avec les potes et d'apprendre encore et encore.

Je pense que j'ai rencontré un mur sous la forme de ce mec et que moi j'étais le sien.
La claque m'a fait mal mais m'a réveillée.
Et lui la claque il en fera ce qu'il en voudra.

Il neige. Et dans ce tourbillon je ferme les yeux. Le froid ne m'atteint pas.

dimanche 26 novembre 2017

Jvais foutre le feu à ton ego

Jvais foutre le feu à ton ego.
Jvais décimer ton piédestal à coups de hache.
J'ai percé ton âme à jour et tu vas plus pouvoir te pavaner avec ton masque longtemps.
You fucked with the wrong girl.
Je suis une louve je suis la forêt je suis la tempête.
Et tu vas avoir droit à un gros retour de karma.



Autre titre pour cet article: tu as montré mon nude à (des gens???) quelqu'un et tu vas pas filer comme ça.


mardi 21 novembre 2017

Living my best life.

Ma blogueuse préférée, Caroline Calloway, utilise souvent l'expression "living my best life", que j'ai aussi commencé à utiliser quand j'ai compris le concept.

Vivre sa meilleure vie c'est pas vivre celle qui donne bien sur photo sur un feed instagram.
Vivre sa meilleure vie c'est aussi bien finir dans une boîte de nuit underground cachée sous une friterie sur les quais de Stockholm à m'égosiller sur gangsta's paradise puis sur like a prayer, que d'être assise dans ma cuisine avec ma meilleure amie qui a emprunté mon pantalon de pyjama pendant que son jeans sèche, à deviser sur nos vies.

Je ne pense plus en histoires à raconter en direct en 140 (ou 280 apparemment maintenant) caractères. Je pense en souvenirs à garder pour plus tard. En galères qui tournent à la dérision. En fous rires incontrôlables dans les situations désespérées. En choses qui se passent pas comme prévu qui font pleurer de rire quand on s'en souvient.

Si je ne me dis pas "fuck yeah!!!!" je ne le fais pas (sauf si c'est une obligation de la vie d'adulte™)

Je veux vivre des choses à écrire dans mon livre.
Je veux pas vivre une vie avec des souvenirs lisses de jours copiés collés. 
Je veux pas de futurs souvenirs qui sont jolis pour les autres.

Alors posons nos craintes en tas au vestiaire et perdons le ticket, regardons la liste des choses que nous ferions si nous n'avions pas peur de l'échec...et faisons les quand même.


Moi à stockholm en train de rire de moi-même, perdue, dans le froid, ayant super faim, en train de m'imiter comme si j'avais un sourire de meuf heureuse alors que j'en pouvais plus, puis j'ai fini par vraiment rire. Living my best life.



mercredi 15 novembre 2017

Une louve une forêt une tempête.







En marchant j'ai mis mes mots dans l'ordre en serrant dans mes bras un paquet de muesli et de purée instantanée. En levant la tête j'ai vu qu'on a hissé un sapin en haut du grand immeuble sur lequel logent des palmiers solitaires le reste de l'année. J'ai regardé les gens marcher vite, les gens chelou du bar à côté du supermarché vivre lentement dans leur microcosme et j'ai senti beaucoup d'amour pour mon quartier. Mon dos parsemé de constellations j'ai ouvert la grille, caressé les chiens et entre ce moment et celui après avoir effectué une dizaine de petites choses je sais plus ce que je voulais dire.

Et là je parle avec Ariane et entre deux lignes qui comme d'hab' parlent de mecs et d'envie de manger des pâtes devant netflix on devise de cette année qui vient à sa fin.

Cette année était belle et terrible et lumineuse et sombre. Cette année la vie était la vie.

J'ai ri, j'ai essayé de pleurer, j'ai dansé, je me suis oubliée, je me suis récupérée à la petite cuillère, je me suis scrutée, je me suis analysée, je me suis remise sur pieds puis je suis retombée une fois deux fois trois fois quatre fois, j'ai remis mes priorités dans l'ordre et le désordre, j'ai trop pensé, j'ai trahi mes principes, j'en ai changé. Et j'ai aimé. J'ai aimé très fort, et je pense que j'ai voulu aimer encore plus avec tout cet amour qui déborde de mes poches et que je ne sais pas trop où mettre, alors j'en fabrique des sparadraps que je colle sur les coeurs des gens qui m'approchent de trop près. Comme si en les recollant j'allais me recoller moi. Comme si en les réparant ils allaient m'aimer moi.

Aujourd'hui en entendant son prénom j'ai eu physiquement mal.
Il se réparera tout seul.
Et moi aussi. 
Et on ne s'aimera jamais.

Et c'est pas grave.
Dans le vent qui souffle et le froid qui me pique j'entends les rires que je n'ai pas encore eus et les chansons sur lesquelles je n'ai pas encore dansé, et le bruit du bonheur qui court sur mon plancher.

samedi 11 novembre 2017

Fin du jeu.




J'ai gagné une nouvelle fêlure à mon coeur en bois aujourd'hui.
Entre des pas de salsa dans la nuit avec mes amis et un repas d'anniversaire avec ma famille d'adoption.
Entre un message non lu et une réponse qui comportait les mots "amis" et "désolé".
Entre moi détachée à ignorer son message et moi en train de pleurer dans mon lit en écoutant rusty nails de moderat.
Entre un taxi seule à trois heures du matin et un câlin de la part d'une de mes meilleures amies, sa petite soeur et son mec qui étaient montés me chercher chez moi.
Entre une joie pétillante d'excitation dans l'attente et une colère froide.


Un, deux, trois, quatre râteaux cette année. Est ce que ça s'appelle un râteau quand on ne voulait pourtant rien de sérieux?  

J'ai peur de me blinder et j'ai peur de recommencer à ressentir trop fort. J'ai peur de laisser filer quelque chose de beau mais j'ai peur quand mon cerveau ne m'appartient plus. Je suis la montagne je suis la forêt je suis le blizzard mais je suis blessée.

Mais l'hiver tombera quand même. Et le printemps reviendra. Qu'on m'aime, ou pas.

jeudi 9 novembre 2017

This time i got it.

Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis trouvée à dire à ma meilleure amie, en vrai ou dans notre conversation messenger, que c'est bon cette fois ci c'était la bonne, la fois de trop, la goutte qui a fait tomber le vase par terre tant il débordait, que c'était l'illumination dont j'avais besoin, que cette fois j'avais compris quel était le problème entre les mecs et moi.

Mais là j'ai vraiment entendu les rouages de mon cerveau se remettre en place, assise devant un pad sew aux légumes, dans le restaurant thaï à une rue de chez moi, près de l'heure de la fermeture, attablée avec deux de mes meilleures potes qui venaient de passer une vingtaine de minutes à m'expliquer pourquoi je devais arrêter d'aller vers ce mec qui clairement sait ce qu'il fait et joue un peu de trop.

Ca fait dix mois que je suis célibataire après une relation de quatre ans et demi où je m'étais tellement oubliée que j'ai dû recommencer à me construire depuis dix mois. Chaque mois j'ai découvert une nouvelle facette de ma personne. Une nouvelle brique dans mon âme.

Et hier soir en rentrant chez moi l'estomac rempli mais pas autant que mon coeur, cette après-midi après une journée au boulot qui m'a vraiment donné un sens de l'accomplissement je me suis rendue compte de deux choses très importantes.

1) je suis vraiment contente et très bien dans ma vie de célibataire.
2) si je suis si bien que ça célibataire je ne vois pas l'intérêt ni maintenant ni jamais de courir après quelqu'un qui a pas l'air de s'intéresser plus que ça à moi. Et si un jour il me vient l'envie de me poser avec quelqu'un, je ne vais pas me contenter de moins que quelqu'un qui me coupe le souffle et me vend du rêve en plus de m'en faire vivre.

Et dans cette non situation dans laquelle je me trouve, dans laquelle il a totalement le dessus sur moi, dans laquelle trop souvent c'est moi qui fais le premier pas, dans le cas où, quand c'est lui, je ne comprends pas ce qu'il veut, ni son attitude située quelque part entre le mec adorable et un mec qui sait beaucoup trop qu'il me plait et qui en joue; je suis lassée. J'ai pas demandé à jouer à ce jeu là. Alors si on joue c'est moi qui distribue les cartes.

On verra bien qui gagne. Mais la différence entre tous ceux que j'ai croisé cette année et moi, c'est que je ne joue pas pour gagner.

Et eux, ils trichent.

jeudi 2 novembre 2017

Code red we have a code red.



J'ai soupiré, fixé mon regard dans le vide et j'ai entendu un concert de "awwww tu souris".
Même mon sourire me fait des coups de traîtrise et s'exprime malgré moi.
Je suis absolument terrifiée.
Je veux lui parler mais je ne veux pas vouloir lui parler, je veux qu'il sache ce que je pense de lui mais je ne veux pas qu'il le sache vraiment.
Je pense que je serai toujours terrifiée. Que ce soit lui, que ce soit un autre.
J'ai peur que mon cerveau ne soit plus tout à fait le mien. Plus le temps passe depuis celui que j'appelle "mon ex" plutôt que par son prénom, plus je m'habitue et j'aime marcher seule. Réfléchir seule. N'envoyer de message à personne pour dire quand je rentre. Dormir seule. M'aimer seule.

Plus le temps passe plus j'ai peur. De prêter un bout de ma vie. D'envoyer un message pour dire que j'arrive. De réfléchir pour deux parfois. De réfléchir pour deux, trop. D'oublier un rendez-vous avec des potes puis deux puis trois en y préférant un film sous la couette pour un jour de nouveau tout simplement plus être conviée. Et ce qui me terrifie le plus, c'est une fois de plus, de rentrer dans ce moule où je m'oublie et d'aimer ça.

Rien que dans cet état de non relation où je ne sais absolument pas ce qu'il pense de moi ni moi de lui, ma tête n'est pas tout à fait mienne. Le téléphone dans la poche j'espère toujours un peu un message de sa part. Je ne vis pas ma soirée à cent pour cent pour moi. Quand je danse je me demande comment lui danse et quand je marche je me demande ce qu'il pense de ce que j'écoute. Je déteste ça je déteste ça je déteste ça je déteste ça je déteste ça je déteste ça je déteste ça je déteste ça.

Rends moi mon cerveau.

mercredi 1 novembre 2017

Et Médusa fut médusée.

Comme costume d'Halloween j'ai décidé environ un mois avant, voir plus, de me déguiser dans un personnage subtilement badass, tourné en monstre dans la mythologie, mais qui pour moi est plutôt une héroïne comme j'aimerais l'être: la Gorgone, celle qui fige ceux qui la regardent dans les yeux.

Mais c'est moi qui suis figée. C'est moi qui panique. C'est moi qui me surprend à regarder dans le vague, le cerveau en vrac. Je fouille dans les archives de mon cerveau et je me trouve face à une porte close, sur laquelle un écriteau poussiéreux indique "NEVER SEEN BEFORE". La porte attend qu'on l'ouvre et j'ai un peu peur de l'ouvrir. Et surtout. Je ne sais pas comment.

(fun fact j'ai fait un tour sur facebook pour aller chercher une photo pour illustrer ceci est là, bam, il m'avait répondu et mon coeur a fait un looping ET JE DETESTE CA PUTAIN JE DETESTE CA C'EST HORRIBLE)