Après avoir tiré sa carte de tarot, Tony est resté assis près de moi tandis que les derniers guerriers de la soirée dansaient sur la piste. On a parlé de nos apprentissages qui ont suivi nos anniversaires des vingt cinq ans et leur crise existentielle de coutume.
Ma crise de quart de siècle a fait le grand nettoyage et j'ai arrêté de chercher l'amour là où il n'y en a pas et l'approbation ailleurs qu'en moi-même (ou presque, j'y travaille)
Et ce matin en laissant mon rire partir au vent par-dessus les champs de colza, les autres rires qui parvenaient à mes oreilles m'ont confirmé qu'en m'accordant enfin un peu de confiance en moi-même, j'ai réussi à m'entourer d'amis fleuris. Comme moi ils laissent la pluie tomber pour mieux profiter du soleil. Comme moi ils s'entourent d'une petite jungle qui d'un côté rassure, d'un côté pousse à sortir de son jardinet préfabriqué.
Les gens sont des fleurs et le bonheur est jaune et il s'éparpille par tous les moyens. Même en hiver.
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