dimanche 15 novembre 2020

Définition de l'amour numéro 27.

Après la lecture de quelques paragraphes d'un livre partagés par Asma, une séance chez ma psy et une conversation avec Ugo, je me suis rendue compte que tous ces papillons dans le ventre et cette nervosité jusqu'au bout des doigts quand j'étais en présence des garçons dont je pensais être amoureuse était en fait peut-être mon corps qui me disait que toute cette électricité c'était pas de l'amour mais bien de l'infatuation. Qu'en fait on ne peut pas aimer quelqu'un qui ne nous aime pas. Que notre corps nous aime, nous protège, que le coeur lui-même fait si bien son travail et que les papillons sont préventifs. Que parfois on a tellement envie d'aimer qu'on fait fi des petites décharges et que dans notre bibliothèque mentale on les associe avec tous ces romans et ces films qui nous chuchotent que c'est juste ça l'amour en fait. De l'électricité. Des papillons qui prennent plein de place. Un estomac noué. Que c'est mignon.

Puis quelqu'un est arrivé.e sans fracas sans grande entrée sans fumigènes sans effets spéciaux. Et c'était calme. Et les silences étaient jolis. Et c'était doux. Et bienveillant. Et les papillons étaient partis en vacances.


Alors peut-être que c'était ça un sentiment amoureux. Comme je n'en avais pas eu depuis ma relation longue il y a bientôt quatre ans. Quelqu'un qui sait quel légume t'aimes pas et qui s'en souvient. Des silences confortables. Et des papillons en vacances.








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire