dimanche 1 novembre 2020

Se mouvoir dans l'entropie.






L'autre soir j'ai demandé à Lidia si elle aussi elle trouve que l'Univers ne nous donne jamais trop de stabilité à la fois.  Que le mouvement du déséquilibre nous fait avancer.

Parce qu'être sur une corde raide ne laisse pas beaucoup de choix autre que d'avancer. Et qu'une pièce chaleureuse avec un feu de cheminée et un gros fauteuil moelleux et la porte fermée ça ne donne pas envie de sortir voir ce qu'il y a derrière la porte.

Cette semaine la vie m'a parue étrangère à moi. J'ai beaucoup dissocié, j'ai eu beaucoup de mal avec mes émotions et mes ressentis, j'ai essayé de les rejeter mais les mécanismes de défense défectueux commencent à rouiller avec le temps. Les mécanismes de réconfort sont aussi à ranger au placard: pas de concerts, pas de bars, pas d'expos, beaucoup moins de jolis hasards aux coins des rues, et les abysses de mon cerveau qui me font parfois très peur.

Mais ça va aller.

Ca va toujours au final.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire