vendredi 30 décembre 2016

My future past me.


Il y a à peine une minute, une fille qui me suit sur twitter a déclaré lire mon blog depuis des années.
Et puis ça m'est retombé dessus: Putain, mon blog.


Complètement abandonné, avec une nouvelle adresse attachée à laquelle je comptais bientôt joindre un nouvel article, le tout premier, depuis des mois.

Et puis je ne l'ai pas fait. Parce que comme d'habitude depuis quelques années j'ai le syndrome de la page html blanche. Parce que mes doigts sont liés directement à mon coeur, parce que les muscles de mes mains ne s'éveillent plus que pour certaines tâches. Parce que j'étais convaincue que je ne savais plus écrire que sous le coup de la tristesse, qui penchée sur mon épaule, m'encourageait en me tendant des mouchoirs pour essuyer les larmes qui coulaient par mes doigts.



Puis j'ai crée cette nouvelle adresse, l'idée soufflée par mon copain. Je savais comment j'allais appeler ce nouveau blog. Depuis des années même.

Adolescente, j'ai suivi le taxi. Entrée à l'université je suis rentrée dans le taxi. Et maintenant, je marche.

Je marche dans mes basket à paillettes usées à cause de ma démarche traînante, je marche vers la fac qui est maintenant à dix minutes de chez moi, je marche dans mes escaliers pour ensuite me jeter dans mon canapé, fatiguée, en me demandant parfois si c'est ça la vie et s'il n'y a rien de plus, en fixant ma plante verte appelée Gertrude.


Heureusement qu'il y a l'art.

Heureusement qu'il y a les mots.

Heureusement qu'il y a vous. 

Bienvenue sur andnowwewalk.