samedi 23 septembre 2017

On m'a foutu un vent mais c'est pas grave j'ai des ailes.

une photo joyeuse d'un moment mimi pour illustrer ce récit de moment nul


J'ai senti ma meilleure amie se tendre à côté de moi, et je l'ai entendue marmonner "Oh non meuf je suis désolée mais il est là...". En face de nous, Manu riait sous cape. J'ai pris une grande inspiration et j'ai décidé de ne même pas regarder. "Oh non oh non oh non". Je ne l'avais pas vu depuis la fois où je l'ai croisé avec une fille. En voyant sa photo de profil sous les participants à la fête, mes hormones et mon cerveau se sont disputés, ne sachant pas si je voulais le voir ou non. Mais je me suis souvenue que l'univers ne me donnait rien que je ne puisse surmonter. Alors quand je l'ai vu ressortir, j'en ai profité pour m'éclipser aux toilettes. Je l'ai salué. Quand je suis revenue il était au téléphone et j'ai compris en le regardant que tout ce que je pouvais éventuellement ressentir pour lui n'était pas réciproque, et tout en caressant un chien aux yeux vairons, je l'observais en essayant de savoir s'il était au téléphone avec une fille. Il a raccroché. On a parlé seuls dehors longtemps. Puis seuls à l'intérieur. Puis au fil des heures on s'est retrouvé de nouveau seuls, sur le chemin du retour. Il roulait au pas à côté de moi, et moi je marchais vite. En train d'essayer de le suivre. Jolie métaphore. J'ai pris mon courage à deux mains, et sans aucun contexte, alors qu'il y a encore un mois j'écrivais sur lui que jamais il ne saura comment je me sentais envers lui, j'ai lâché une phrase "Il faut que je te dise un truc gênant." "Vas-y" "T'avais compris que je te faisais du rentre-dedans cet été?" 
On a fini par s'arrêter de marcher pour en parler.
Non il avait pas compris. Mais en fait si, peut-être. Il était pas intéressé. Mais en fait si un peu. Il était pas sûr. Il voulait pas se prendre un vent ce soir là. Il hésitait par rapport à son amitié avec mon ex. Il y avait une autre fille dans l'histoire. Ca ne le gênerait pas que je continue à le draguer. Il dirait pas qu'il l'aime bien cette autre fille il dirait pas "aimer". Il dirait pas qu'on est potes.

A travers ses mots je vois surtout trois choses:
Je vais toujours jouer la carte de l'honnêteté.
On peut jamais se fier à des règles d'ailleurs inexistantes en drague ou en amour.
Il veut bien que je flatte son ego. Jsuis pas là pour ça.

J'm'envole loin.

dimanche 17 septembre 2017

La loi de la pâte à tartiner.

Je vous souhaite d'avoir une période de votre vie où vous entendez votre mère vous dire "j'aime bien maintenant parce que t'as des histoires à raconter."
Où vous retrouvez vos potes une demie heure après des sms échangés juste par envie de ne rien faire à plusieurs.
Où vous faites des pancakes en écoutant de la musique cubaine un dimanche matin.
Où vous copinez avec un barman très mignon qui parfois vous offre des verres.
Où vous sortez d'un bar d'un air royal sur un fond de "who runs the world? Girls"
Où vous vous trouvez dans une seconde soirée de manière inopinée avec d'autre amies.
Où là aussi on vous offre un verre.
Et où vous vous retrouvez, le crâne rempli de musique et le coeur rempli de bonheur, à manger de la pâte à tartiner ovomaltine crunchy à deux heures seize du matin.

ps: je vous souhaite aussi tout comme moi d'assumer vos goûts musicaux aussi maintstream soient-ils



mardi 12 septembre 2017

Adulthood? More like happyhood.

  Asma et Lidia, direction le cabaret vert


Quand j'étais ado je pensais qu'une fois adulte je vivrais dans un super bel appart en duplex (j'ai un studio de 20m2), avec un super beau mec (nope) , que je porterais la frange (mon dieu non), de grands chapeaux noirs (plutôt des bonnets), et des talons (j'en ai deux paires), que j'aurais des potes avec qui je boirais du vin (de la bière et du rosé quand on se sent fancy) et plein de livres d'art (je les ai laissés chez mon ex).

Ma vie ne ressemble peut-être pas à ce dont je rêvassais parfois mais je sais que la Meredith de quinze ans aurait fait la grimace si elle avait eu un aperçu de ma vie avec mon ex. Elle aurait sûrement écrit une chanson là dessus comme moi j'écris des poèmes.

J'ai peut-être pas un duplex mais là tout de suite mon studio sent bon les pâtes et la bougie au coton et j'ai une plante posée sur mon meuble qui a une histoire rigolote qui l'a menée là; j'ai peut-être pas une frange et de beaux chapeaux mais je me suis jamais sentie aussi bien dans ma peau que maintenant, j'ai peut-être pas des potes qui boivent du vin mais ils m'envoient des snaps qui me mettent un sourire niais sur la face, j'ai peut-être pas de mec mais j'en ai aucunement envie, j'ai peut-être abandonné mes livres d'art mais j'essaie de reprendre le dessin, j'écris presque tous les jours et je pense que le fait que je m'apprête à écrire un livre devient de plus en plus officiel.

J'écoute ce bruit qui se cache derrière le vrombissement de mon frigo, je crois que c'est celui que fait le bonheur qui s'installe.

mercredi 6 septembre 2017

I don't like you but i know what you like.

J'ai enfin mis fin à ma "malédiction" avec les garçons quand j'ai compris que la clé, s'est de s'en foutre.
Ironique.