dimanche 27 août 2017

Find yourself on the way.





Pendant que Lidia dormait sur le siège arrière, on a commencé à parler de nos familles. Enfin surtout moi. Je sais pas si la psycho généalogie est une vraie chose scientifiquement tangible mais j'ai l'impression qu'il y a dans mon corps un gène qui s'appellerait "se sent à la maison partout et nulle part", à côté de celui de "prédisposée à l'alcoolisme", en dessous de "parle trop". J'étais sûre d'en avoir un appelé "associale", et un autre appelé "hypersociable", mais je pense qu'ils ont fusionné.

Je pensais qu'après ces 4 jours à danser, faire la file pour de multiples raisons allant de la douche à la nourriture et à partager une tente, une envie de solitude m'envelopperait. Mais mes pieds avaient encore envie de danser alors que ma tête avait envie de retrouver mon lit; et mon coeur, au milieu de tout ça, voudrait être une meuf qui fait penser à une chanson de florence and the machine, alors qu'elle est aussi du genre à gesticuler sur du Vald à deux heures du matin.

Je me cherche encore, je me suis toujours pas entièrement trouvée et en fait je pense que c'est pas plus mal. Je pense que je vais encore me surprendre. J'ai hâte de m'emmener à l'aventure.


dimanche 20 août 2017

Infinity times infinity.

I'm so lucky to be alive at the same time as you.

J'ai longtemps cru que cette phrase parlait d'amour amoureux.
Mais cette phrase parle de ma meilleure amie qui m'appelle pour se voir ne fut-ce que trente minutes qui deviennent deux heures,
de ces garçons qui m'envoient des snaps pour me montrer que je rate une grosse soirée,
de mon meilleur ami qui refuse toute proposition de cadeau d'anniversaire,
de ma pote qui me soutient moralement dans mes études, 
de ma soeur dont les atomes auraient pu être tout autre et qui pourtant existe et partage le même sourire et fous rires,
de tous ces zinzins à vélo qui me demandent tout le temps où est le mien,
de tous ceux avec qui je danse et rentre au lever du jour, nos rires forts comme le soleil.

I'm so lucky to be alive at the same time as you.

dimanche 13 août 2017

My mercury is in retrograde.

Les communications sont brouillées. J'étouffe totalement. Dans ma tête, dans la ville grise, entre deux feuilles de révision.
J'ai repris contact avec un vieil ex juste pour lui dire que tout est pardonné, et lui, si ça se trouve sans aucune idée de séduction derrière s'est mis à me parler beaucoup, et moi ça m'a bloquée. Moi qui suis normalement la première à ma lier rapidement d'amitié, je crois que j'ai changé. Je crois que j'ai plus envie de donner de moi-même à tout le monde, j'ai envie de garder de l'énergie pour moi et pour ceux qui en valent la peine pour sûr. Je me suis expliquée, je pensais qu'il avait compris, puis aujourd'hui le voilà qui me demande de passer le voir demain. Je me suis braquée. C'était pour me donner un livre. Plus jme braque plus jcomprends pas pourquoi plus jme dis que c'est en réfléchissant que je me braque plus....aaaaaaaaaaaaaaa



Je comprends pas l'humeur dans laquelle je suis mais elle est mauvaise. Tous mes plans de voyage tombent à l'eau, j'ai plus de but sur le court terme et je fais que courir.

(j'ai cherché et cherché et je ne trouve pas l'artiste à l'origine de cette image)



samedi 5 août 2017

Soberized.

Je me suis tue sous le regard de ma meilleure amie et j'ai regardé le sol en essayant de pleurer mais ça ne venait plus.
Après six mois à toujours être surprise et à penser que je suis victime de certaines situations, je pense, j'espère, que j'ai enfin compris deux choses:

-c'est moi qui me met dans des situations sentimentales stupides avec des garçons.
-l'univers n'est pas toujours en train de m'envoyer un message.

D'ailleurs là l'univers doit être en sacré facepalm une fois de plus.

Moi: "ok j'ai compris je laisse faire les choses!"
Moi: *force les choses*
Les choses: *foirent*
Moi: "oh mais dis donc mais qu'est ce que waw l'univers est SI MYSTERIEUX"

Il est temps d'arrêter de raconter ma vie à des gens que je connais à peine (en vrai), c'est pas eux qui vont me donner des (bons) conseils. Il est temps que j'arrête de me dire "aller un ptit message de rien du tout", que j'agisse comme je ne voudrais pas qu'on agisse avec moi en faisant des choses qui à moi me paraîtraient rédhibitoires, et que j'efface le grand panneau "JE SUIS CHILL I SWEAR THIS IS NOT A DRILL I SWEAR I AM TRES COOL ET DETENDUE ET PAS DU TOUT EN TRAIN DE TE COURIR APRES" sur mon front et que je comprenne mais une bonne fois pour toute que la seule personne que je dois impressionner ici, c'est moi.





vendredi 4 août 2017

Tu sauras jamais que j'ai écrit sur toi.

J'suis assise en sous vêtements, pompette dans mon lit, la dernière bière qui me frappe comme un éclair.
Quelle journée étrange, quel message de l'univers indéchiffrable. Peut-être qu'aujourd'hui il était en congé. Peut-être qu'aujourd'hui il était mesquin. Peut-être qu'aujourd'hui il me murmurait que j'avais trop pensé encore une fois, et que j'aurais juste du laisser son ami le temps passer.
Mais je sais jamais comment agir tu sais. Et j'en ai marre mais tellement marre de calculer ma vie à l'échelle de garçons et me voilà à écrire à ton sujet.
J'ai passé la journée à étudier avec un garçon qui faisait danser mes hormones il y a encore deux mois et puis au loin je t'ai vu assis avec elle. Tellement belle, tellement ce que je voudrais être et toi à côté, l'air sincèrement heureux de me voir. Ta pote? La meuf que tu kiffais qui n'a pas agi assez vite? Je ne saurai jamais.
Je suis en sous-vêtements dans mon lit et une fois de plus j'ai l'impression de seulement percuter les messages envoyés en morse par l'univers. J'ai pas pensé à moi. J'ai encore pensé à un autre. T'as rien à faire dans ma tête. Va t'en.

Et comme une conne je t'envoie un message amical. Tu ne sauras jamais ce que j'ai ressenti pour toi en juillet et août 2017.