dimanche 25 mars 2018

Fool me once, shame on you. Fool me twice shame on you too.



Pendant quelques jours cette semaine j'avais l'impression d'être à ce moment ni  gris ni bleu. Ni bruyant ni silencieux. Ni beau ni laid. Le moment après l'orage quand le silence résonne et que le macadam sent la pluie et la chaleur, que le ciel n'est ni sombre ni lumineux, juste plein de possibilités.
Le matin après la fête, la porte silencieusement refermée derrière soi et la rue vide juste remplie des chants d'oiseau. Un moment où tout est possible. Mais il y avait quelque chose dedans de stagnant. J'arrivais pas à mettre le doigt dessus. 

Jeudi entre le moment où les mots ont quitté sa bouche pour me dire qu'elle aussi a couché avec lui, et le moment où ils ont atteint mes oreilles, j'ai physiquement senti un poids se lever et partir de mon coeur. Comme si mon sentiment amoureux existait physiquement et qu'il avait quitté mon corps.

Et quand  j'ai entendu les mêmes mots;  vendredi chez moi, adossée à mon muret, venir de la bouche de son meilleur ami, et aujourd'hui, sous les rayons du soleil, de la bouche de son ami d'enfance; des mots disant que eux aussi ont vu la fameuse photo qu'il niait avoir montrée à qui que ce soit, j'ai entendu le poids qui s'était échappé de mon coeur s'élever encore plus haut, plus loin, à tout jamais.

Parce que l'amour non réciproque ça pèse lourd. Mais l'amour pour quelqu'un qui ne saurait même pas quoi en faire, ça se désagrège tout seul.

J'ai plus envie de lui accorder de l'énergie sous forme de mon attention, qu'elle soit positive ou négative. Alors je ne garderai de lui quelques chansons sur mon ipod. Mais tout le reste je le fous à la poubelle. Et elle ne se recycle pas.

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