jeudi 26 décembre 2019
Une louve agneau.
dimanche 15 décembre 2019
Arrêter de bouder.
Et lui je sais que je l'ai pas croisé par hasard un lundi soir dans un bar. Mais cette fois ci je ne dis pas ça avec mille scènes romantiques qui se jouent derrière mes paupières closes. Je le dis parce que je sens que j'ai débloqué quelque chose que je suis peut-être enfin prête à apprendre.
Assise dans mon lit vers 2 heures du matin j'ai senti tout mon corps se mettre en mode défense, les sourcils froncés, prête à l'envoyer chier à tout jamais comme dans un drame romantique, et quand j'ai de nouveau levé les yeux vers lui les rouages de mon cerveau m'ont chuchoté "mais si tu apprends pas à communiquer avec un mec qui est prêt à le faire...tu vas le faire quand?".
Alors j'ai inspiré et je lui ai dit comment je me sentais.
Et je crois que je préfère ce sentiment de vulnérabilité à la colère grandissante qui gonfle dans ma cage thoracique et à mes sourcils froncés qui attendent que la personne en face de moi devine pourquoi ils sont comme ça.
Je me demande ce que je vais encore apprendre à faire.
dimanche 1 décembre 2019
Le bilan.
dimanche 24 novembre 2019
I want to be now.
dimanche 17 novembre 2019
On n'est jamais à l'abri d'un plot twist.
dimanche 10 novembre 2019
"Méré"
Les copains sur la piste de danse, les embrassades, les discussions cachés derrière nos bières, le sol collant, mes allées venues sur la terrasse avec les fumeurs surtout pour parler avec l'un d'eux, des paillettes sur mes mains des paillettes sur mes joues.
Rentrée à la maison j'ai effacé un poisson doré qui avait élu domicile sur ma joue. J'ai rejoué des conversations dans ma tête à mon réveil et j'entends encore une certaine façon de prononcer mon prénom résonner.
Mais je sais qu'il serait probablement vain de me questionner. Alors je repense plutôt à la piste de danse. Aux copains. Aux étoiles qui me disent bonjour et bonne nuit à la fois. Je pense à moi. Et à tout ce que je vais apprendre. Là bas quelque part au tournant, dans le froid, dans les prochaines chaleurs. Tout le temps.
dimanche 3 novembre 2019
La pluie.
dimanche 27 octobre 2019
Un coeur tout mou.
Mon coeur mou s'est pris un gros mur dans la gueule hier soir. Adossée contre le comptoir de la cuisine, avec celui qui bien malgré lui avait participé au déshabillage de mon coeur cet été (et à celui de mon corps, mais en toute conscience), je l'ai écouté me dire qu'il allait rester à Bruxelles. Qu'il allait pas repartir dans les bras de son ancienne vie. Qu'il allait vraiment rester.
Je me suis rendue compte qu'en fait c'est pas parce qu'il l'aimait elle, qu'il ne m'aimait pas moi. Il ne m'aime pas un point c'est tout. Ce que je pensais être la raison de notre "rupture" n'est plus dans le chemin et pourtant rien n'a changé. Côte à côte dans la cuisine et très très loin en même temps.
Alors mon coeur mou et moi, on est passés à l'heure d'hiver tout en veillant a ne plus s'emmurer, dans un nuage de fumée et sous les basses assourdissantes, entre le patio et le salon. On a encore dansé, on a (trop) fumé, on a bu beaucoup d'eau et on a ri sincèrement.
Assises dans le canapé Lidia et Asma m'ont demandé tour à tour si ça allait. Difficile de parler de lui alors qu'il est accroupi un peu plus loin en train de sélectionner une prochaine musique. Difficile de lui en vouloir. Difficile de le détester. Difficile. Plus difficile que prévu.
Mon coeur mou et moi on est rentrés à pied sous la pluie après lui avoir dit au revoir à lui et adieu à son coeur. Parce que son coeur et le mien n'ont jamais été faits pour se rencontrer. Peut-être que nos blagues et nos rires et nos curiosités devaient se croiser. Pour qu'on apprenne et qu'on continue sur des chemins différents. Mais c'est tout.
Mon coeur mou et moi on va prendre soin l'un de l'autre cette fois ci je crois. Même si des fois c'est difficile d'avoir un coeur mou. Mais c'est mon coeur. Et il est comme ça.
jeudi 24 octobre 2019
lettre à un futur amour part 4
lundi 21 octobre 2019
Comment ça va?
dimanche 13 octobre 2019
Y'a du vent t'as qu'à vivre.
Samedi matin une petite graine de souci a germé dans mon cerveau et j'ai passé la journée à la nourrir.
Ressasser ressasser ressasser.
Quelques heures plus tard, assise sur le petit tapis de la minuscule tente pour enfants de la nièce de Jeanne j'ai tapoté mon paquet de cartes de tarot.
J'ai tiré une, deux, trois cartes pour une mère de famille, trois copines de dix-neuf ans en questionnements amoureux et existentiels, un enfant d'onze ans au coeur grand comme son futur, et tout un tas d'autres aux prénoms griffonnés au crayon bleu sur une petite liste en papier provenant des affaires d'Anaïs.
Tous liés par nos petits problèmes d'humains à attendre une espèce de réponse du cosmos.
Je suis rentrée à pieds, les nuages masquaient la lune, avec le bruit du ressac de mon cerveau en fond sonore.
Ce matin je suis sortie de chez moi jambes nues. Pour laisser les derniers vestiges d'été les saluer.
Le vent soufflait fort. Mes problèmes ne s'envolent pas. Mais en les ressassant je les sens s'attacher à mes méninges.
J'arrive même pas à écrire je veux juste me mettre face au vent les bras écartés en écoutant cette chanson.
Y'a du vent.
T'as qu'à vivre.
lundi 7 octobre 2019
Quel dimanche. Quelle vie.
Affalée sur mon lit en tenue de sport je reçois un message d'Asma qui cherchait de la motivation pour y aller. On décide d'y aller ensemble.
Et je sors mon téléphone pour y noter que je ne danse plus pour écraser quelque chose. Je vole.
dimanche 29 septembre 2019
Tout l'amour du monde.
dimanche 22 septembre 2019
Ilir
J'étais en retard entre deux morceaux de ma vie qui me servent à joindre les deux bouts. Airbnb et baby sitting.
Alors j'ai appelé un uber.
Je suis entrée dedans, j'ai salué le conducteur et je lui ai demandé "Vous allez bien?".
Et la il s'est passé un truc.
C'est comme si mon ange gardien s'était matérialisé sur le siège avant de cette audi et me répétait mes principes
Je suis vraie.
Je vis tout.
Je trouve le beau partout. Même dans le laid.
Je suis le genre de personne à mettre ma robe d'été même en sachant que je risque de me trouver trempée par l'orage quelques heures plus tard, et à rire aux éclats quand la pluie d'été s'abat sur moi alors que je porte des caisses.
Je suis le genre de personne à envoyer des messages juste pour dire aux gens que je pense à eux.
Je suis le genre de personne qui accompagne une amie chercher sa mère à l'aéroport un dimanche à 22h pour qu'elle ne s'ennuie pas au volant.
J'ai noté une de ses phrases: "Vivre la vie entièrement. Sans diviser les choses."
Alors je vais continuer à mettre ma robe d'été pour profiter du soleil même si la pluie menace. Et surtout continuer de demander aux gens comment ils vont. Vraiment.
dimanche 15 septembre 2019
"Tu fais quoi dans la vie?"
Pendant deux ans j'y répondais sans vraiment avoir envie d'y répondre.
Oui j'étudie l'archéologie. Ah bon tu as voulu faire ça quand tu étais enfant bah t'es la 20è personne à me dire ça. Non je veux pas être archéologue. Ah tu me demandes pourquoi. Je veux faire quoi? Trop de choses. Et toi tu fais quoi?
Puis j'ai fini par juste répondre par mes hobbies et occupations artistiques. Parfois par ne pas vraiment répondre du tout.
Et là quand on me le demande je suis tellement soulagée de ne rien mettre de négativement pesant dans ma réponse à cette question. Parce que ça faisait deux ans que j'étais définie par cette occupation quotidienne dont je ne voulais plus.
Et quand on me demande comment je vais, je réponds que je suis heureuse. Heureuse et fatiguée. Fatiguée de bonheur. Mes yeux sont petits et mon sourire est grand. C'est beau ce genre de fatigue.
dimanche 8 septembre 2019
Off with a bang.
dimanche 1 septembre 2019
L'été fou.
Je sais pas pourquoi mais dès les premiers jours de juin j'ai su que cet été ci allait être important. Je regarde en arrière vers les autres soirées à dormir la fenêtre ouverte des années précédentes et je n'ai pas ressenti cette sensation aussi forte depuis dix ans.
C'était un été fort en tout. J'ai dansé j'ai ri j'ai pleuré j'ai embrassé j'ai nié mon intuition qui me chuchotait que l'été n'allait pas durer, j'ai ri encore plus fort et embrassé de plus belle.
Un été avec au tournant plein de changements que j'attendais avec hâte et peur, qui ont décuplé tout ce que je ressentais encore plus fort, comme si chaque évènement vécu portait un petit cachet aux couleurs de cet été symbolique.
Un été où j'ai appris à surfer. Un été où j'ai appris que j'aime pas trop le kayak. Un été où j'ai nagé jusqu'aux bouées pour la première fois de ma vie.
Un été où je suis tombée amoureuse de quelqu'un qui avait déjà décidé de la date de péremption de nos étreintes estivales.
Alors le dernier jour d'août j'ai voulu danser. Mais je ne voulais pas le croiser. J'ai fini dans un parc assise dans l'herbe dos à là où il y a deux mois nous dansions tous les deux. Et j'ai tellement voulu éviter de le voir qu'évidemment il est passé devant moi sur son vélo sans me voir. Mes mains tremblaient et une triste colère s'est nichée dans mes poumons. Il y a quelques mois je disais avoir peur que ses baisers s'en aillent avec le soleil et j'avais raison. Je le savais déjà quelque part et j'ai quand même voulu repousser mes limites. Encore un peu jouer à celle qui n'a pas besoin de définir ses sentiments. Encore un peu me cacher derrière cette carapace soigneusement forgée pendant une dizaine d'années
Et après le choc et la tristesse qui me semblait tourner en rond comme un loup en cage, je me suis rendue compte que je suis vivante. Je l'ai croisé. J'ai eu mal. Mais je suis vivante.
Alors ce soir je donne un baiser d'au revoir aux nuits de sommeil la fenêtre ouverte, à toutes les mers sur lesquelles j'ai flotté, un baiser d'adieu aux siens, et surtout, une étreinte pleine d'amour à cette carapace qui va maintenant s'auto détruire. J'ai hâte de redécouvrir qui est en-dessous. J'ai toute une vie pour le faire.
dimanche 25 août 2019
Le mardi 13 août
mardi 6 août 2019
Jsais pas.
J'ai réfléchi à quelle métaphore traduit le mieux comment je me sens dans cette obscurité réconfortante. Je pense que j'ai trouvé.
J'ai l'impression que lui et moi on est au bord d'une rivière. Et moi je suis un peu plus près du bord que lui je crois. Et j'ai un peu envie de lui demander s'il veut venir nager avec moi. Mais en fait j'ai pas envie de lui demander. J'ai pas envie de le presser. Peut-être qu'il me proposera lui même d'aller nager. Peut-être dans pas longtemps. Peut-être que si j'attends encore un peu on ira nager.
Mais peut-être que je vais attendre pour rien et que la rivière va continuer sa vie devant moi et moi je vais attendre que lui se décide à sauter ou pas.
Et si je garde les yeux fermés, je saurai pas s'il se rapproche du bord avec moi ou pas. Si je garde les yeux fermés, je verrai pas s'il est en train de s'apprêter à faire demi tour ou pas. Si je garde les yeux fermés, il pourrait se passer n'importe quoi, mais au moins on sera encore un peu au bord, à deux.
Au pire. Je sais nager toute seule.
dimanche 21 juillet 2019
Au cas où.
samedi 13 juillet 2019
En code morse.
dimanche 30 juin 2019
Les yeux fermés.
mardi 25 juin 2019
Sur la vague
Ces derniers temps on me dit souvent les trois mêmes choses:
"C'était comment le surf?" (Trop bien)
"T'as maigri non?" (Ah.)
"Tu rayonnes" (euh je euhhhh)
Entre deux moments submergée sous la vague j'ai appris qu'il faut toujours protéger sa tête. (Et je pense que je vais aussi un peu protéger mon coeur)
Allongée sur ma planche la vague derrière moi, j'ai appris la patience. Que quand la bonne vague est là tu le sens.
En me redressant j'ai appris le timing. Quand tu sens que c'est ta vague tu brasses et tu brasses et tu te lèves lèves lèves. Maintenant maintenant maintenant.
Et en tombant à répétition j'ai appris la confiance. Parce que mon instinct est bon. Parce que je suis déjà au bon endroit au bon moment. Parce que je ne dois pas regarder mes pieds. Je suis déjà bien mise. J'allais pas tomber.
Confiance en moi confiance en l'univers confiance en l'océan.
Respirer. Prendre la vague. Ne pas douter.
Debout debout debout.
Maintenant maintenant maintenant.
dimanche 2 juin 2019
Rire, grandir, et boire de l'eau.
Grandir.
Boire de l'eau.
samedi 25 mai 2019
Avec le coeur
Samedi matin c'était un samedi matin normal. Je me suis réveillée avec ma musique. Normal. J'ai fait un peu de musculation. Normal. J'ai pris ma douche. Normal. Je suis partie pour le taff à pieds. Normal. Je suis arrivée au taff. Normal. J'ai attendu mon groupe d'enfants du jour. Normal.
Mais je savais pas que ma définition de normal allait en prendre un coup ce jour là.
Quand au fil des minutes, les petits humains de mon groupe sont arrivés, ils se distinguaient des enfants des autres groupes. Quelque chose dans leurs yeux. Quelque chose dans leur intonation. Quelque chose dans leur démarche.
Ma première réaction c'était la panique. Discrètement j'ai dit à ma responsable, qui était tout aussi surprise que moi, que je n'ai jamais été formée à animer un groupe d'enfants qui avaient des besoins "spéciaux". Alors j'ai respiré un coup, j'ai sorti ma tirade habituelle de "on ouvre grand les yeux on ouvre grand les oreilles" avant de les emmener de l'autre côté du rideau et là...
C'est avec le coeur que je leur ai dit que la forêt est fausse mais qu'on allait dire que c'est vrai, avec le coeur que je disais à l'une de respirer quand elle sentait sa colère monter, avec le coeur que j'essayais de comprendre ce que me disait celui qui avait le plus de problèmes pour parler, avec le coeur que je tenais la main de celle qui avait besoin de ma proximité quand je changeais de salle avec eux, avec le coeur que je promettais qu'on reviendrait jouer plus tard, avec le coeur que je leur disais que eux aussi ont des super pouvoirs de la vie de tous les jours pour aider les autres, avec le coeur que je leur demandais ce que les tableaux leur faisaient ressentir, avec le coeur que j'ai passé du temps à jouer avec celui qui avait le moins d'autonomie, avec le coeur que je leur ai dit merci.
Quand ils sont partis une des trois mamans présentes m'a fait des compliments à me faire rougir.
J'ai du aller m'asseoir un peu dehors avant de retourner avec mes collègues. Toute seule.
Avec mon coeur
Avec mon coeur
Avec mon coeur
Boum
Boum
Boum
dimanche 19 mai 2019
Le futur qui n'existe pas.
Un futur avec dialogues et mises en scènes, avec milles options et c'est toujours la seule à laquelle je n'avais pas pensé, celle pour laquelle je n'avais pas créé de décor qui finissait par se dérouler sous mes pieds qui n'y étaient pas préparés.
Parfois tout ce que ce futur inexistant que je me créais faisait, c'était me décevoir. Mais souvent ce qu'il fait c'est qu'il me terrifie. Parce que je développe tous les scénarios catastrophes possibles comme si le bonheur n'existait pas dans mon futur imaginaire. Je suppose que c'est comme ça qu'on peut décrire l'anxiété.
Alors depuis environ deux ans déjà j'essaie petit à petit de ne pas laisser ce faux futur s'emparer de mon cerveau.
Pour ne pas être déçue. Pour ne pas avoir peur. Pour ne pas me mettre des barrières infranchissables. Pour avoir les pieds bien ancrés dans le présent. Pour vivre.
dimanche 12 mai 2019
Fin de saison.
Dans mes poumons il y a l'infini.
dimanche 5 mai 2019
Les tricks de l'univers.
dimanche 28 avril 2019
Rue des coteaux.
Aujourd'hui je suis passée en bus devant là où je vivais avec mon ex.
Avant, un fantôme de sentiment s'emparait de mon estomac et mes poumons et m'envoyait en flashback.
C'est pas à lui que je pensais quand je passais par là. C'est à moi. Moi pendant quatre ans.
Et je me rends compte que la honte et l'embarras que je ressentais en repensant à ces années avec lui ne venaient pas du fait que je ne l'aimais plus lui.
C'était parce que je ne m'aimais pas moi.
Ma flemme de ranger cet endroit de plus en plus sale, cette relation qui ne me convenait pas, mes angoisses grandissantes, mes journées vides, mes manques d'intérêt, mon corps que je masquais, mes journées passées à pleurer, mes états dépressifs.
Toutes ces images qui me sautaient auparavant à la gorge sont restées immobiles aujourd'hui.
Je me suis rendue compte que moi du passé s'en est pris plein la gueule pour que moi du présent et du futur aient des leçons apprises en stock et des cicatrices intérieures bien pansées.
Dire que cette fille là c'était pas moi, c'est nier tous les petits traumas en cascade qui me sont tombés dessus et que j'ai surmontés . C'est faire comme si ma résilience n'existait pas.
J'ai envie de serrer cette fille là dans mes bras. Et de lui dire merci.
Aujourd'hui je suis passée en bus devant là où je vivais avec mon ex.
mardi 23 avril 2019
24h chrono
Samedi soir j'ai croisé des yeux bleus (décidément on dirait que j'ai une certaine ligne éditoriale), j'ai croisé un rire j'ai croisé une possibilité et je me suis dit que peut-être qu'un pas en territoire redevenu inconnu ne me ferait pas de mal, que peut-être que je pouvais laisser les rires nerveux regagner mon corps, peut-être peut-être peut-être que.
Dimanche soir il m'a invitée à le rejoindre. Et très vite au lieu de tomber dans mon bon vieux cycle, à chercher son attention là où elle se dirigeait vers une autre, à ne pas m'écouter, à modifier le cours de ma soirée, je me suis rendue compte que lui faisait partie de ceux pour qui celle qui le rejoindrait dans son lit serait interchangeable avec n'importe quelle autre et je ne veux plus jouer à ça.
S'apprécier pour une nuit, oui. Mais le vouloir alors, le vouloir vraiment ce corps là, cette personne là. Pas ramener quelqu'un dans son lit à défaut de devoir dormir seule. Pas ramener un corps sans tenir compte du fait qu'il y a quelqu'un dedans.
Alors j'ai passé la soirée avec deux de ses amies. A l'ignorer du coin de l'oeil. Et quand il venait vers moi je le voyais gros comme une maison dans laquelle je n'avais pas envie d'entrer.
Quitte à avoir un coup d'un soir cette nuit là, j'ai choisi des copines d'un soir.
Et au final, quand tout s'additionne, je crois que je me choisis moi.
lundi 15 avril 2019
Fille à mecs.
dimanche 7 avril 2019
Le décennat.
dimanche 31 mars 2019
& now what
Aujourd'hui j'ai postposé le jour de "reprise" de vélo, confirmé à mon proprio que je reste jusque l'été 2020, jeté un oeil sur les annonces de jobs dans le secteur culturel, papoté avec Louis de ce à quoi ressemble ma chambre.
J'aurais jamais cru avoir un vélo (encore moins me péter la gueule au bout de quelques jours pour finir avec des séances de kiné prescrites et une appréhension à l'idée de faire des trajets seule un jour-je sais je parle beaucoup de ce vélo mais cette symbolique d'être sortie de ma zone de confort pour ensuite m'être littéralement pris une portière ça me travaille, et en plus je sais pas, à force de répéter que j'en ferais jamais j'ai subitement l'envie de me prouver le contraire et être super à l'aise un jour)
Je pensais être partie de mon studio en septembre.
Je pensais finir mes études il y a un an.
Je pense garder ce lit une place pour pas qu'il soit accueillant.
Rien ne va durer. Toutes mes impressions indélébiles de moi-même sont en train de foutre le camp et je me raccroche encore parfois à ces fantômes de caractéristiques.
Il est peut-être temps d'admettre que j'aime bien les comédies romantiques. Sans rajouter "le dis à personne" après.
Ptêt.
dimanche 24 mars 2019
Nettoyage de printemps.
dimanche 17 mars 2019
Le coup de la vérité au bar karaoké.
Je vais aller observer mon potentiel à moi. Et m'aimer moi.
Je crois que j'ai brisé le cycle.
dimanche 10 mars 2019
Sixteen going on twenty six.
Mise en situation musicale: moi à seize ans, le casque wesc bleu sur la tête, et cette chanson à n'importe quelle heure de la journée.
dimanche 24 février 2019
Face your fears.
dimanche 17 février 2019
The strangest sin.
dimanche 10 février 2019
La fin de la crise de quart de siècle.
jeudi 7 février 2019
Je sais que je ne sais pas.
Je voulais écrire quelque chose sur mes 26 ans mais mon ordi fait des siennes alors voilà ce que j'ai trouvé dans mes brouillons d'il y a deux semaines.
Ça fait un moment que j'entends des gens me dire que je dis les choses telles qu'elles sont et que je sais ce que je veux. Et j'ai beau trouver mon cerveau très brouillon je pense qu'en fait c'est bien le cas.
Peut-être que je ne sais pas exactement ce que je veux mais je sais ce que je veux pas. Peut-être que mon cerveau surchauffe en jonglant avec des mots quand je rumine seule mais ceux qui sortent de ma bouche touchent les autres en plein dans les points de suspension.
dimanche 20 janvier 2019
Des pyjamas, des mamies et des licornes.
Je veux continuer à cultiver cette vie que je mène, où je trouve enfin le courage de passer un examen que je postposais par anxiété (et que j'ai réussi), où je porte un pantalon de pyjama en habit de jour parce que je le trouve beau, où je fais la chronique horoscope de l'émission radio de mes potes devant des petites mamies enthousiastes, et où je ramène des licornes gonflables dans leur espace de rangement entourée de potes hilares.
C'est des petites choses improbables qui s'associent, c'est des petits bouts de moi qui se construisent.
J'aimerais avoir autant confiance en moi pour tout que pour les jours où je sors en pantalon de pyjama.
dimanche 13 janvier 2019
Les erreurs de timing
Je commence à croire que tous les "pas maintenant", "peut-être un jour" et autres ratés chronologiques m'ont en fait conduite dans un espace temps dans lequel je devais me trouver. Tous les mauvais timings, toutes les choses qui avaient l'air de surgir à un moment malvenu, toutes les erreurs et les petits couacs qui m'ont menée à travers un no man's land où rien n'avait l'air de pousser pour me faire tomber dans les bras d'un autre horaire. Le mien. Avec beaucoup plus de passage. Moins d'attente dans le vide. Et puis maintenant quand il y a des ratés...je les trouve beaux, mes ratés.