dimanche 6 janvier 2019

La zone de confort.






J'ai tellement repoussé les limites de ma zone de confort que je pense que je n'en connais pas encore toutes les limites. Je l'explore comme un pays étranger dont je dessine petit à petit le plan. Mais étrangement je crois que je porte un petit bout de cette zone de confort dans ma poche, et cette sorte de doudou, c'est être seule en fait. Pas seule au sens de solitude mais seul au sens de célibat. J'en ai tellement l'habitude que maintenant que je sens physiquement mon intérêt pour quelqu'un grandir comme une plante grimpante quelque part dans mon estomac, et que je me sens à un possible tournant, je panique un peu.

Je recule dans le confort de mon jardin sauvage et je regarde de loin ce qui se déroule devant moi. Fleurir dans ma zone de confort où j'ai planté des fleurs que j'aimerais encore voir grandir ou ouvrir la porte et aller voir un peu plus loin? Prendre le risque de juste voir la porte se refermer devant moi c'est rien. Il est beau et grand et mystérieux mon jardin, c'en est presque une forêt. J'ai toute ma vie pour l'explorer je ne m'en lasserai jamais. Mais je fais quoi si la porte s'ouvre vraiment. Et qu'en fait je me trouve dans le jardin de quelqu'un d'autre. Et que je fais du mal à ses plantes ou les miennes meurent. 

Et, trêve de métaphore, on fait quoi quand un pote nous plaît mais qu'on sait pas si on lui plait en retour et qu'en fait se faire rejeter c'est le cadet de nos soucis, c'est plutôt l'inverse qui fait peur.
On attend rien et on voit. Ouais. Ouais.

Update: tout roule c'est juste l'hiver et les comédies romantiques qui m'ont fait croire que j'avais besoin de craquer sur quelqu'un. Retour à la normale.

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