dimanche 28 octobre 2018

Le bonheur est jaune.



Après avoir tiré sa carte de tarot, Tony est resté assis près de moi tandis que les derniers guerriers de la soirée dansaient sur la piste. On a parlé de nos apprentissages qui ont suivi nos anniversaires des vingt cinq ans et leur crise existentielle de coutume.
Ma crise de quart de siècle a fait le grand nettoyage et j'ai arrêté de chercher l'amour là où il n'y en a pas et l'approbation ailleurs qu'en moi-même (ou presque, j'y travaille)
Et ce matin en laissant mon rire partir au vent par-dessus les champs de colza, les autres rires qui parvenaient à mes oreilles m'ont confirmé qu'en m'accordant enfin un peu de confiance en moi-même, j'ai réussi à m'entourer d'amis fleuris. Comme moi ils laissent la pluie tomber pour mieux profiter du soleil. Comme moi ils s'entourent d'une petite jungle qui d'un côté rassure, d'un côté pousse à sortir de son jardinet préfabriqué.
Les gens sont des fleurs et le bonheur est jaune et il s'éparpille par tous les moyens. Même en hiver.


       Ce tournesol va survivre à tous les hivers
                     (Ici aprés 5h de sommeil)
Deux de mes amis fleuris

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