dimanche 13 octobre 2019

Y'a du vent t'as qu'à vivre.





Samedi matin une petite graine de souci a germé dans mon cerveau et j'ai passé la journée à la nourrir.

Ressasser ressasser ressasser.

Quelques heures plus tard, assise sur le petit tapis de la minuscule tente pour enfants de la nièce de Jeanne j'ai tapoté mon paquet de cartes de tarot.
J'ai tiré une, deux, trois cartes pour une mère de famille, trois copines de dix-neuf ans en questionnements amoureux et existentiels, un enfant d'onze ans au coeur grand comme son futur, et tout un tas d'autres aux prénoms griffonnés au crayon bleu sur une petite liste en papier provenant des affaires d'Anaïs.

Tous liés par nos petits problèmes d'humains à attendre une espèce de réponse du cosmos.

Je suis rentrée à pieds, les nuages masquaient la lune, avec le bruit du ressac de mon cerveau en fond sonore.

Ce matin je suis sortie de chez moi jambes nues. Pour laisser les derniers vestiges d'été les saluer.

Le vent soufflait fort. Mes problèmes ne s'envolent pas. Mais en les ressassant je les sens s'attacher à mes méninges.


J'arrive même pas à écrire je veux juste me mettre face au vent les bras écartés en écoutant cette chanson.

Y'a du vent.

T'as qu'à vivre.


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