dimanche 25 février 2018

"Mais tu sais moi je mords tes rêves imaginaires."



A chaque fois que j'ai cru ne jamais me remettre de quelque chose, ma résilience m'a tapoté l'épaule dans les moments où je m'y attendais le moins pour me chuchoter qu'en fait, ça ira.

Entre deux fous rires recroquevillée sur mon siège entourée de mes potes tout en caressant un chat. En me faufilant vers le bar pour leur demander de passer les spice girls. 
Et si on tend l'oreille on entendra  encore résonner mon rire le long des étangs, entre deux notes du refrain d'une chanson de Céline Dion pendant des années.


Et j'ai cru que tout ça allait être dramatique et que ça allait me rendre triste et en colère mais faut croire que mes émotions ont muri ou peut-être qu'elles ont pas compris, mais à part un éveil à l'heure de la colère et un à l'heure de la tristesse, je me rends compte qu'on est en train de jouer aux droites parallèles. Ptet qu'un jour on partira en zig zag et qu'on se croisera dans les mêmes termes mais là ça m'intéresse pas de faire partie de ses fleurs dans des vases. Moi j'ai besoin d'un champ. On me cueille pas moi. J'ai pas envie. Et je connais tellement mieux mes racines que je sais qu'un vase c'est joli, mais moi je suis pas là pour être la jolie de qui que ce soit. Moi il me faut de l'eau et du soleil, je peux pas grandir en me reflétant juste dans les yeux de quelqu'un. Je pousserai toute seule. Parce que même si je manque d'attention je fleurirai quand même. 



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