dimanche 4 février 2018

Petits mensonges à moi-même.

Entre deux larmes dans le bar des toilettes où je fêtais mes vingt-cinq tours autour du soleil, j'ai compris que je devais arrêter de me raconter des histoires. J'ai beau me répéter que les choses ne prennent que l'importance que je leur accorde, la théorie c'est pas suffisant. Toutes les semaines j'agis comme si j'avais eu LA grande révélation alors que des moments d'éclaircissement j'en aurai encore dix fois, cent fois, mille. Si je fais des choix de merde je dois les assumer et cesser de porter mon besoin d'approbation comme une lourde couronne, cherchant du réconfort en répétant à voix haute des questions qui seraient bien plus légères si elles restaient intérieures.

Mais je ressasse et j'analyse et le ressac de mes mots comme des vagues dans les oreilles de mes amies ne font qu'alourdir des choses qui ne demandent qu'à flotter. Il y a un juste milieu entre mon vomi verbal et (me) cacher des choses. Il y a une différence entre raconter et se mentir. Il est temps d'apprendre à vivre les choses sur le moment sans tout scruter et revivre au ralenti pendant des mois, à revoir les dialogues.

Et quand je vois le cassage de gueule se profiler au loin, garder mon casque ou alors changer de chemin.  Je dois arrêter de m'étonner de percuter des murs quand il y avait des panneaux lumineux tout le long du chemin. Et si jamais il faut vraiment que je me prenne ce mur,  ne pas courir vers quelqu'un qui aura des pansements pour moi alors qu'ils doivent être dans ma poche à moi.


Quand je ressassais pas encore.

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