dimanche 9 décembre 2018

L'amour utile.

Il y a un an on fêtait l'anniversaire de Quentin.
Ce soir là les mecs m'ont fait comprendre que je faisais partie de la clique.
Et un an après, on prend les mêmes et on recommence.
Les gens déguisés qui fument dehors, les motivés au milieu de la piste, les groupes isolés qui discutent.
Le garçon qui a rendu mes hormones dingues en octobre à chaque fois que je le croisais était là aussi. Comme l'an dernier sauf que je l'avais à peine remarqué à l'époque, trop obnibulée par celui qui s'était installé dans mon cerveau. Mais hier soir, dès le début j'ai vu qu'il y avait quelque chose entre lui et une autre et le sentiment familier du soulagement est venu s'installer dans mes poumons.
J'aime mille fois plus ces soirées passées à juste vivre la fête qu'à un peu calculer ce qu'un regard croisé veut dire couplé à un sous-entendu. Je pense que j'ai enfin compris quoi faire de tout cet amour qui déborde de mes poches. J'en ai eu assez de le chercher dans les yeux de mecs dont l'attention me faisait me sentir vivante. Je crois que maintenant je me sens vivante tout le temps. Et que je mets de l'amour partout, mais pas dans l'attente de l'approbation de quelqu'un.
J'en mets dans mes rires dans la file pour les toilettes, dans mes poumons qui s'égosillent dans une battle improvisée sur oops i did it again de britney (avec ce mec dont au final je n'attendais plus rien), dans mes câlins un peu saouls, dans mes oreilles qui écoutent les histoires de vie de chacun.

J'en ai plein les poches j'en ai plein les poumons. Mais je ne me noie plus.



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