dimanche 16 décembre 2018

Ready for what.





L'hiver m'a eue. Les chocolats chauds au soja et mon plaid me suffisent la plupart du temps et puis tout d'un coup, je le ressens: la sensation du bras masculin fantôme autour de ma taille. L'espace de quelques secondes, et puis ça s'en va.

Cette semaine, j'ai eu une des mes réflexions spécial célibat: Et si après avoir rendu mon mémoire en mai je remettais tinder? Non en fait et si fin janvier, après mon exam, je remettais tinder (que j'ai eu littéralement trois jours en mars l'an dernier)?
Et puis mon cerveau a fait des scénario en accéléré: imagine je rencontre quelqu'un non mais imagine quelqu'un avec qui ça colle, via tinder, imagine ça marche et imagine moi quand je déménage en août ben BIM lui il veut qu'on emménage ensemble mais moi je voudrai pas oh mon dieu non j'ai trop de choses à faire, oh non mais imagine je parle à quelqu'un quelques jours par message et je m'emballe trop oh non imagine je vais à des rencards???? oh non mais je déteste les rencards oh non quelle horreur non.

Je sais pas trop d'où m'est venue cette envie de remettre cette appli, je pense que l'hiver en est à 90% responsable et les 10 autres % c'est la petitesse de cette ville qui me donne l'impression que j'ai fait le tour des potes de potes et que j'ai rencontré tous les gens à rencontrer. Ce qui est probablement très faux, mais faut dire que je choisis pas hyper bien les mecs qui passent dans mon lit (note à moi-même: cesser de coucher avec les colocs de mes potes).

Je fais la liste de tous mes projets sur le court et long terme, je les répète dans les conversations avec mes divers amis comme pour les transformer en choses plus réelles, j'ai trop peur de perdre mes projets de vue et je me rends compte que j'ai pas encore confiance en ma capacité de compartementaliser les choses, je pense que mon cerveau est toujours du genre à s'emballer à du mille à l'heure sur un mec pour le zapper tout aussi vite, et je pense qu'il le sera toujours, et je pense que la personne qui s'immiscera gracieusement dans mon équilibre n'est pas encore les parages. Et je pense et je pense et je pense et encore un peu et encore trop et encore.

J'suis pas prête. Je crois que je serai prête quand je ne me demanderai plus si je suis prête. Je serai prête quand je n'y penserai plus.


J'suis pas prête.


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