dimanche 24 novembre 2019

I want to be now.

Ce matin j'ai entamé des fouilles archéologiques dans mon ancienne chambre chez ma maman. 
J'ai retrouvé ma casio offerte par la belle-mère de mon ex, les clés de chez mon père, une bague en toc et des lettres reçues de mes amies à l'adolescence.

Leurs mots m'ont projetée dix ans en arrière et dans le présent à la fois. Je retrouvais ce qui me faisait sourire dans les souvenirs dans mon quotidien. 
Quelque chose qui me frappe depuis presque trois ans c'est à quel point je me sens proche de qui j'étais à l'adolescence.

Les joies immenses, les catastrophes qui sentent un peu moins la fin du monde qu'avant, les premières fois gravées dans la rétine, les bras grand ouverts prête à planer. Les bonheurs des autres m'éclaboussent, leurs joies me rendent fière. Ce qui sort le plus souvent de ma bouche c'est un rire, et enfin ce n'est plus celui qui est là pour se faire remarquer, c'est celui qui vient du ventre, le plus vivant.

J'ai pas hâte d'être à une date buttoire, j'ai pas hâte d'être au week-end, j'ai pas hâte d'être en été, j'ai pas hâte de "rencontrer quelqu'un", j'ai hâte d'être maintenant, même quand maintenant fait mal. Qu'est ce que c'est beau maintenant.


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