mardi 20 juin 2017

De plot twist en plot twist.

Hier matin à six heures je tirais la gueule en regardant le soleil se lever, l'estomac serré comme mes poings, à cause d'un garçon.

Hier soir à dix-huit heures j'ai reçu un message d'un autre garçon, on a laissé tomber nos mots dans l'herbe, ils se sont déroulés à nos pieds et ils étaient presque écrits de la même manière. Ils n'ont pas l'air de se rejoindre pour le moment mais au loin quand les feuilles tomberont des arbres, peut-être.

Ce matin à six heures je souriais en parlant avec ma maman au sujet de ma soirée à papoter avec lui en plissant les yeux pour voir les étoiles.

Et ce soir à dix-huit heures je souris parce que j'ai sorti mes mots de mes poches pour une fois, et je les ai mis à plat. Et quand j'ai vu les trois petits points s'activer longuement dans la conversation j'ai compris que j'avais bien fait. Lui aussi il a sorti ses mots de ses poches, il en avait des tonnes, et même si ses mots n'étaient pas ceux que j'avais voulu lire il y a encore quelques jours aujourd'hui ils collent bien avec les miens. Il m'a demandé pardon pour la façon dont ses mots et son attitude m'ont frappée de plein fouet lundi matin. Et le mot qui a escaladé tous les autres et qui a pris de la hauteur, en grand et brillant, c'est "amis".


On n'a jamais trop d'amis avec qui partager ses mots.

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