dimanche 7 janvier 2018

La peur du vide.

Je crois que j'ai compris pourquoi je me comporte comme si j'allais être amoureuse de lui pour toujours même si c'est pour rien avoir en retour. Pourquoi je me comporte en pseudo fataliste "ahlala vivement que ça passe" avec les sourcils froncés de manière presque forcée. Parce que le jour où mon cerveau, mon coeur et mes hormones auront fait le deuil de notre non relation, je serai seule seule.

Seule pour du vrai.
Depuis un an, depuis la rupture, je transpose une espèce de petite dose d'amour qui passe d'un garçon avec qui ça ne donne rien au suivant. Depuis un an j'ai toujours quelqu'un en tête. Et que je sais que même si je déteste avoir quelqu'un qui accapare mon cerveau, j'ai pas eu de moment sans qui que ce soit en tête depuis mes 19 ans environ. Et qu'en fait c'est un peu terrifiant. Surtout qu'à 19 ans je ne l'avais pas très bien vécu, d'avoir personne en tête. Et du coup ce qui s'est passé c'est que j'ai plongé la tête la première et la raison en dernier dans une relation qui au final ne me correspondait pas.
Et je pense que c'est pour ça que je m'accroche encore un peu aux questionnements à son sujet. Pourquoi avoir été aussi attirée par lui si c'était pour que ça ne donne rien. Pourquoi avoir craqué sur lui en une seconde alors qu'il n'est pas du tout mon style si c'était pour que ça se casse la gueule. Je pense que quelque part dans ma cage thoracique j'aimerais que la réponse soit "parce qu'il faut encore qu'il se passe quelque chose". Mais la vraie réponse c'est qu'être seule seule, c'est terrifiant.


Mais il faut parfois faire ce qui nous terrifie pour grandir.


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