dimanche 28 janvier 2018

"Tu verras dans six mois, ou un an."

Je me rends bien compte que ça fait des mois que tous mes mots tournent autour de lui. Hier soir il est venu chez moi. On s'est posés sur mon lit après avoir bu un verre dans un bar, mangé thaï à ma petite table, après avoir parlé de choses aussi légères que les bulles de ma bière et de choses aussi sérieuses que la façon dont il considère son ego. A deux sur le même lit où on a couché ensemble trois mois avant, presque tout pile. Proches et distants en même temps.

Et dans tout cet amas de sentiments et de sourcils froncés, et de "mais t'es chiant" et "mais pourquoi tu t'énerves meredith", de rires, de bégaiements de ma part et de sourires en coin de la sienne, je prends du recul et je m'observe depuis l'espace et je vois pas bien le futur mais je sais que j'ai pas à attendre ou à me mettre en pause. J'avance avec moi-même, en binôme entre mon coeur et mon cerveau qui se contredisent sereinement. Les mains dans les poches, je me chante des chansons.

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