dimanche 26 août 2018

The truth will set you free.

Souvent quand je suis dans l'oeil du cyclone, qu'il soit dramatique, ou un peu trop cinématographique, je me dis que ça ne va pas passer. Puis pour me rassurer je me dis qu'un jour j'en rirai.
Heureusement que dans ces cas là c'est ma seconde opinion qui est la bonne.

Imaginez que vous aimez un garçon. Enfin non aimer n'est pas le bon terme. Imaginez que vous êtes amoureux.se d'un garçon.  Et que vous couchez ensemble quelques fois. Et que vous savez qu'il n'est pas amoureux de vous mais tant pis. Et puis qu'il drague une fille avec qui vous bossez devant vous. Et que qu'après il couche avec, pendant quelques temps.

Puis imaginez que six mois après vous passez la journée à rire avec elle, de la manière la plus naturelle du monde.

Qu'est ce qui a provoqué un changement?

La vérité.

Parce qu'un jour de mars on s'est assises elle et moi et on a parlé pendant une heure de mon passé avec lui qui était son présent à elle.

Parce qu'un soir de mai on en a reparlé autour d'une bière. Et son présent avec lui est devenu passé, et mon amour pour lui est devenu périssable. Et la jalousie que je gardais dans ma poche en est sortie est est devenue une flaque sur la table où se déversaient nos rires et nos mots un peu moqueurs. A se moquer de nous-même. A se moquer de lui et de ses façons de faire.

La vérité ça fait peur. La vérité ça fait mal. La vérité parfois ça libère.
Photo prise dix huit heures après m'être fait briser le coeur en mars.



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