dimanche 5 août 2018

Welcome to the family.





Assise dans un lit deux place qui n'est le mien que pour quelques jours, écrasée par la chaleur, me voilà écrire mon article du dimanche à la hâte avec 25% de batterie. On y croit.

Le cul au frais dans la piscine gonflable de Lucile (mon nouveau rituel estival du dimanche), je pensais à ce que je veux. Ce que je ne veux pas. Ce que je ne veux plus.  Que si on s'était rencontrés l'an dernier avec notre petite bande j'aurais pas été prête pour la relation saine qu'on a. Puis en train de faire des pâtes pendant qu'elle bossait, je me posais encore d'autres questions sans réponses, pour ne pas changer.
Et en rentrant chez moi bien plus tard après avoir croisé Léo et Olga alors que j'avais juré me coucher à 22h, je me suis rendue compte d'une chose très importante qui est bien différente de l'an dernier:

J'ai réussi à canaliser tout cet amour qui bouillonne en moi. Au lieu de le donner à tort et à travers en espérant recevoir de l'approbation, j' appris à le donner parce que j'en ai envie.

Dans un appel téléphonique à minuit à une amie en pleurs. Dans un plat de pâtes parce que mon amie doit bosser et se nourrir. Dans une tournée de bières imprévue. Dans une remarque honnête au moment où ça ne fait pas particulièrement pas plaisir de l'entendre, mais qui remet les idées en place. Dans un message de soutien. Dans un sms rapide "t chez toi? Jpeux venir?".

J'en donne à ceux et celles qui savent quoi en faire. J'en donne à ceux et celles qui en veulent parce que c'est moi et pas parce qu'ils ont besoin d'une infirmière, peut importe qui. Mais d'abord, je m'en donne un peu à moi. Pour mieux en donner aux autres.


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