dimanche 25 novembre 2018

Plus cash que la plus cash de tes copines (sous la lune je m'allume)



(la b.o de cet article qui était aussi la b.o de cette soirée étrange)

Je ne sais pas si c'était l'effet de la pleine lune
Ou bien l'effet grisant de la musique des années 2000 sur laquelle je m'égosillais quelques instants plus tôt
Peut-être que c'était cette atmosphère haute en hormones (le nombre de personne qui se sont pécho vendredi soir était impressionnant)
Ou alors c'étaient ses confessions à l'odeur de Jack Dan à mon sujet qui ont été la goutte qui a fait déborder les hormones de mon cerveau sobre
Quand il a baissé les yeux j'ai avancé mon visage vers le sien et je lui ai fait un bisou, petit de rien du tout, chaste. Je crois que je l'avais trouvé touchant. Intriguant avec son côté fleur bleue qui est à l'opposé de ma vision des choses. Puis je me suis écartée et j'ai dit que j'allais danser.

Mais en quelques secondes il m'a emmenée un peu plus loin dans le coin de la cuisine isolée et on s'embrassait comme des ados. Il voulait rentrer avec moi. J'ai dit non. Parce qu'il était saoul. Parce que j'étais sobre. Parce que je bossais le lendemain. Parce que je comprenais pas ce qu'il voulait. Parce que son gentil rejet de la semaine d'avant résonnait encore.

Alors samedi soir dans mon lit d'ado chez mes parents avant de m'endormir, mes hormones et mon ego ont pris possession de mes mains et dans une de mes fameuses tirades trop cash pour certains, j'ai voulu savoir s'il aurait fait pareil sobre.

Dimanche matin on a parlé deux heures par messages. C'était comme si on ne parlait pas la même langue. Comme si ce que je disais était simple pour moi, que ce qu'il disait était simple pour lui mais que quelque part dans la traduction ça devenait compliqué pour l'autre. Et je tirais mes flèches directes (trop?) qui se fichaient dans le pot autour duquel lui tournait. On a mis deux heures à comprendre que malgré nos envies et besoins opposés en ce qui concerne ce qui touche à la romance, on voulait bien tous les deux se tenir compagnie quand nos hormones frappent à la porte.

Et là, en ce dimanche soir, enfin seule avec mon cerveau pour la première fois ce week-end, je me rends compte qu'en fait...je crois que le compliqué ça ne m'excite plus autant qu'avant.

C'est l'heure d'aller dormir.

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