mardi 21 novembre 2017

Living my best life.

Ma blogueuse préférée, Caroline Calloway, utilise souvent l'expression "living my best life", que j'ai aussi commencé à utiliser quand j'ai compris le concept.

Vivre sa meilleure vie c'est pas vivre celle qui donne bien sur photo sur un feed instagram.
Vivre sa meilleure vie c'est aussi bien finir dans une boîte de nuit underground cachée sous une friterie sur les quais de Stockholm à m'égosiller sur gangsta's paradise puis sur like a prayer, que d'être assise dans ma cuisine avec ma meilleure amie qui a emprunté mon pantalon de pyjama pendant que son jeans sèche, à deviser sur nos vies.

Je ne pense plus en histoires à raconter en direct en 140 (ou 280 apparemment maintenant) caractères. Je pense en souvenirs à garder pour plus tard. En galères qui tournent à la dérision. En fous rires incontrôlables dans les situations désespérées. En choses qui se passent pas comme prévu qui font pleurer de rire quand on s'en souvient.

Si je ne me dis pas "fuck yeah!!!!" je ne le fais pas (sauf si c'est une obligation de la vie d'adulte™)

Je veux vivre des choses à écrire dans mon livre.
Je veux pas vivre une vie avec des souvenirs lisses de jours copiés collés. 
Je veux pas de futurs souvenirs qui sont jolis pour les autres.

Alors posons nos craintes en tas au vestiaire et perdons le ticket, regardons la liste des choses que nous ferions si nous n'avions pas peur de l'échec...et faisons les quand même.


Moi à stockholm en train de rire de moi-même, perdue, dans le froid, ayant super faim, en train de m'imiter comme si j'avais un sourire de meuf heureuse alors que j'en pouvais plus, puis j'ai fini par vraiment rire. Living my best life.



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