mardi 26 décembre 2017

Lettre au dernier qui m'a touchée.


Si je t'avais en face de moi il y aurait tellement de mots qui se bousculeraient dans ma bouche que je ne saurais pas lequel lancer en premier.
Alors je me tairais, je crois.

Dans quelques mois je sais que je comprendrai que tout ça ne voulait rien dire. Qu'il n'y a pas de signe où que ce soit ailleurs que dans mon imaginaire.
Que ça ne veut rien dire qu'on a vécu à une rue l'un de l'autre pendant un an ou plus, que ça veut rien dire que j'aie connu tes potes des années avant de te connaître toi, que ça veut rien dire que je voie souvent la personne qui t'est la plus proche, rien, rien, rien.
La seule chose à retenir c'est que maintenant je ne freine pour personne. On me suit ou pas, moi j'avance. Et je ne me retournerai pas pour ceux qui de toute façon n'allaient pas marcher avec moi.

Je laisse ce présentiment que j'ai, qui me dit qu'on s'est juste rencontrés au mauvais moment et qu'on se re-rencontrera plus tard, dans des années; que dans un monde parallèle mais pas trop, un monde où j'aurais le temps et l'envie de tout ça, j'aurais été amoureuse de toi; devenir un murmure jusqu'à ce que je l'oublie, jusqu'à ce que je parle une autre langue.


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